Le Gourou et le Pandit

Andrew Cohen et Ken Wilber deux masters de la spiritualité dialoguent sur l’évolution de l’éveil. (Extrait du magazine « What is Enlightenment ?)
Introduction par Elizabeth Debold

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Andrew Cohen, enseignant spirituel et fondateur du magazine, rejoint Ken Wilber, le philosophe intégral le plus largement reconnu, pour dialoguer comme Gourou et Pandit, le coeur et l’esprit grand ouverts, et repousser les limites de leur expérience et de leur compréhension (et des nôtres) afin de tracer les lignes émergeantes d’une spiritualité totalement contemporaine. Le mot Pandit désigne un érudit, non une personne qui dépérit dans une tour d’ivoire mais qui est profondément compétente et immergée dans la sagesse spirituelle. Nous faisons appel à l’étymologie sanscrite de Pandit (et non au titre honorifique) et de Gourou comme point de départ de ce dialogue qui a le potentiel de transcender et d’inclure (pour utiliser une expression clairement Wilberienne) l’ancien et nous projeter vers quelque chose de radicalement neuf.

Le pourfendeur de l’obscurité

Puisque nous nous réapproprions des termes spirituels anciens pour les transcender, jetons un regard neuf sur le mot Gourou, qui en sanscrit signifie littéralement «pourfendeur de l’obscurité», celui qui enseigne la libération spirituelle en se fondant sur sa propre expérience directe, sa réalisation. Dans l’investigation toujours mouvante et de plus en plus profonde de WIE, Andrew Cohen cherche à mettre en lumière la signification de l’éveil pour le monde d’aujourd’hui et cela à travers le véhicule résolument moderne d’un magazine. Aussi, comme peut-être peu de ne nos lecteurs le savent, Andrew combat vigoureusement la marée de l’anti-autoritarisme de ce monde post moderne en faisant siennes les exigences traditionnelles du principe du Gourou et en défendant la relation maître-disciple comme étant une association radicale pour l’évolution humaine. Farouchement indépendant, Andrew forge à travers son expérience une nouvelle spiritualité, qu’il nomme « éveil évolutif », qui prend sa source dans les profondeurs mystiques propres aux traditions de l’éveil en Orient, et sa force dans l’intérêt passionné tout occidental pour le potentiel évolutif collectif et individuel de l’homme.

Ken Wilber dit souvent : « je suis un Pandit et non un Gourou. » Son verbe ailé et fulgurant a déjà honoré ces pages, apportant une sagesse de Pandit authentique qui enflamme nos coeurs et aiguise nos esprits, et nous pousse à réfléchir en profondeur à l’ensemble de la vie humaine, nous inspirant un désir de plonger dans de plus vastes profondeurs et d’atteindre notre potentiel le plus élevé. Ken donne sa propre définition de son rôle « un Pandit est un pratiquant spirituel qui, parce qu’il a aussi un goût pour l’académique ou l’intellect devient un enseignant du Divin, un orateur et un défendeur du dharma, un samouraï de l’intellect. » Véritable guerrier du verbe, Ken a écrit plus de dix-huit volumes (traduits dans plus d’une vingtaine de langues) pour articuler sa « théorie du tout » constamment en évolution. Dans un âge où la fragmentation post-moderne et le relativisme mènent dangereusement la pensée contemporaine vers le gouffre du nihilisme, la voix indépendante de Ken s’élève pour défendre une synthèse intégrale, saine et profondément spirituelle, des modèles de transcendance orientaux, de la philosophie occidentale et de la psychologie du développement.

Le fil entre passé et avenir

Qu’arriverait-il, nous sommes nous demandés, si ces deux idéalistes intrépides et intransigeants se rencontraient pour discuter de l’avenir de Dieu ? Comme vous le verrez, ce qui s’est passé est un exemple exaltant de l’alchimie que l’ouverture d’un vrai dialogue rend possible. Dans cette première d’une rubrique qui dans les mois et les années à venir apparaîtra régulièrement dans nos pages, Andrew et Ken, Gourou du troisième millénaire et Pandit du XXIe siècle, sur le fil entre passé et avenir, chevauchent les courants rapides d’une marée spirituelle montante en explorant l’évolution de l’éveil lui-même.

Andrew Cohen, enseignant spirituel et fondateur du magazine, rejoint Ken Wilber, le philosophe intégral le plus largement reconnu, pour dialoguer comme Gourou et Pandit, le coeur et l’esprit grand ouverts, et repousser les limites de leur expérience et de leur compréhension (et des nôtres) afin de tracer les lignes émergeantes d’une spiritualité totalement contemporaine. Le mot Pandit désigne un érudit, non une personne qui dépérit dans une tour d’ivoire mais qui est profondément compétente et immergée dans la sagesse spirituelle. Nous faisons appel à l’étymologie sanscrite de Pandit (et non au titre honorifique) et de Gourou comme point de départ de ce dialogue qui a le potentiel de transcender et d’inclure (pour utiliser une expression clairement Wilberienne) l’ancien et nous projeter vers quelque chose de radicalement neuf.
Puisque nous nous réapproprions des termes spirituels anciens pour les transcender, jetons un regard neuf sur le mot Gourou, qui en sanscrit signifie littéralement « pourfendeur de l’obscurité », celui qui enseigne la libération spirituelle en se fondant sur sa propre expérience directe, sa réalisation.

Une association radicale pour l’évolution humaine

Dans l’investigation toujours mouvante et de plus en plus profonde de WIE, Andrew Cohen cherche à mettre en lumière la signification de l’éveil pour le monde d’aujourd’hui et cela à travers le véhicule résolument moderne d’un magazine. Aussi, comme peut-être peu de ne nos lecteurs le savent, Andrew combat vigoureusement la marée de l’anti-autoritarisme de ce monde post moderne en faisant siennes les exigences traditionnelles du principe du Gourou et en défendant la relation maître-disciple comme étant une association radicale pour l’évolution humaine. Farouchement indépendant, Andrew forge à travers son expérience une nouvelle spiritualité, qu’il nomme « éveil évolutif », qui prend sa source dans les profondeurs mystiques propres aux traditions de l’éveil en Orient, et sa force dans l’intérêt passionné tout occidental pour le potentiel évolutif collectif et individuel de l’homme.

Ken Wilber dit souvent : « je suis un Pandit et non un Gourou. » Son verbe ailé et fulgurant a déjà honoré ces pages, apportant une sagesse de Pandit authentique qui enflamme nos coeurs et aiguise nos esprits, et nous pousse à réfléchir en profondeur à l’ensemble de la vie humaine, nous inspirant un désir de plonger dans de plus vastes profondeurs et d’atteindre notre potentiel le plus élevé. Ken donne sa propre définition de son rôle « un Pandit est un pratiquant spirituel qui, parce qu’il a aussi un goût pour l’académique ou l’intellect devient un enseignant du Divin, un orateur et un défendeur du dharma, un samouraï de l’intellect. » Véritable guerrier du verbe, Ken a écrit plus de dix-huit volumes (traduits dans plus d’une vingtaine de langues) pour articuler sa « théorie du tout » constamment en évolution. Dans un âge où la fragmentation post-moderne et le relativisme mènent dangereusement la pensée contemporaine vers le gouffre du nihilisme, la voix indépendante de Ken s’élève pour défendre une synthèse intégrale, saine et profondément spirituelle, des modèles de transcendance orientaux, de la philosophie occidentale et de la psychologie du développement.

Qu’arriverait-il, nous sommes nous demandés, si ces deux idéalistes intrépides et intransigeants se rencontraient pour discuter de l’avenir de Dieu ? Comme vous le verrez, ce qui s’est passé est un exemple exaltant de l’alchimie que l’ouverture d’un vrai dialogue rend possible. Dans cette première d’une rubrique qui dans les mois et les années à venir apparaîtra régulièrement dans nos pages, Andrew et Ken, Gourou du troisième millénaire et Pandit du XXIe siècle, sur le fil entre passé et avenir, chevauchent les courants rapides d’une marée spirituelle montante en explorant l’évolution de l’éveil lui-même.

L’article sur le site de Qu’est-ce que l’éveil ?

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Le village planétaire


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Si on pouvait réduire la population du monde en un village de 100 personnes tout en maintenant les proportions de tous les peuples existants sur la Terre, ce village serait ainsi composé :
* 57 asiatiques
* 21 européens
* 14 americains (Nord, Centre et Sud)
* 8 africains

Il y aurait :
* 52 femmes et 48 hommes
* 30 blancs et 70 non blancs
* 30 chrétiens et 70 non chrétiens
* 89 hétérosexuels et 11 homosexuels
* 6 personnes posséderaient 59% de la richesse totale et tous les 6 seraient originaires des USA
* 80 vivraient dans des mauvaises maisons
* 70 seraient analphabètes
* 50 souffriraient de malnutrition
* 1 serait en train de mourir
* 1 serait en train de naitre
* 1 posséderait un ordinateur
* 1 (oui, un seulement) aurait un diplôme universitaire

Si on considère le monde de cette manière, le besoin d’accepter et de
comprendre devient évident.

Prenez en consideration aussi ceci :
* Si vous vous êtes levé ce matin avec plus de santé que de maladie, vous
êtes plus chanceux que le million de personnes qui ne verra pas la semaine prochaine.
* Si vous n’avez jamais été dans le danger d’une bataille, la solitude de l’emprisonnement, l’agonie de la torture, l’étau de la faim, vous êtes mieux que 500 millions de personnes.
* Si vous pouvez aller a l’église sans peur d’être menacé, torturé ou tué, vous avez une meilleure chance que 3 milliards de personnes.
* Si vous avez de la nourriture dans votre frigo, des habits sur vous, un toit sur votre tête et un endroit pour dormir, vous êtes plus riche que les 75% des habitants de la terre.
* Si vous avez de l’argent à la banque, dans votre portefeuille et de la monnaie dans une petite boîte, vous faite partie des 8% les plus privilégiés, vous êtes des personnes réellement rares.
* Si vous lisez ce message, vous venez de recevoir une double bénédiction, parce que quelqu’un a pensé a vous et parce que vous ne faîtes pas partie des deux milliards de personnes qui ne savent pas lire.

Travailles comme si tu n’avais pas besoin d’argent.
Aimes comme si personne ne t’avait jamais fait souffrir.
Danses comme si personne ne te regardait.
Chantes comme si personne ne t’écoutait.
Vis comme si le paradis était sur terre.
Envoies ce message à tes amis.
Si tu ne l’envoies pas il ne se passe rien du tout,
si tu l’envoies quelqu’un peut sourire en le lisant.

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Saint-Paul : Y a-t-il une vie après la démocratie ?

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Nouvelles Clés, sur son site, a constitué un nouveau dossier sur la démocratie dans lequel on peut retrouver un complément de l’article paru dans le n° 54 de l’été 2007 sur l’expérience de la commune de Saint-Paul à La Réunion.

Sommaire du dossier :
Y a-t-il une vie après la démocratie ?

nouveaux outils pour donner le pouvoir aux citoyens
Reportage de Charles Ben Aarsil.

Sociocratie et communication non violente
Par l’équipe de Taovillage

Alain Bénard, maire libertaire et pragmatique
Propos recueillis par Patrice van Eersel

Les créatifs culturels, locomotive de la démocratie avancée ?
Par Martine Wilrek

Comment les deux tiers des humains se débrouillent sans démocratie ni marché formels
Par Patrice van Eersel

Démocratie descendante et démocratie ascendante
Par Georges Gontcharoff

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Le parlement mondial et la sociocratie

Marielle JANSEN
Thursday, 6 March 2003 11:33:30
Baron van Tillweg 20 4033 GB Lienden, Pays Bas
Téléphone/fax 31-344-600034
WP21 Alliance Forum on a World Parliament for the 21st Century
world-parl@forums.alliance21.org
Fax 1 717 264 5036
Information, inscriptions, désinscriptions:
germa@alliance21.org

Sociocratie veut dire: le gouvernement des * socios *, ou ceux qui vivent et/ou travaillent ensemble. C’est une science, développée pendant les derniers soixante années qui vise les relations humaines correctes, qui utilise des principes cybernétiques et des structures fractales. La sociocratie sépare les trois pouvoirs de base de * mener, faire et mésurer * et il déclare le principe de consentement, ou * aucune objection soutenue *. Il assure aussi la communication d’en bas jusqu’en haut et d’en haut jusqu’ en bas. Les tâches et fonctions sont allouées avec toujours une certaine date de * décheance *. La sociocratie a été développé par première fois dans un environnement scolaire et a été éprouvée dans une compagnie. Une compagnie sociocratique est considérée comme un organisme ººº

© kamboo

Nous allons regarder la sociocratie, la suivante étape de l’évolution de la démocratie.

Définition de la sociocratie

Sociocratie veut dire: le gouvernement des * socios *, ou ceux qui vivent et/ou travaillent ensemble. C’est une science, développée dans les soixante dernières années, qui vise des relations humaines correctes, et qui utilise des principes cybernétiques et des structures fractales. Il est né par la préoccupation au sujet des * relations prédatrices * dont la société semble avoir été composée. Les relations humaines correctes devraient produire des situations d’avantage maximale, des échanges mutuellement salutaires de talents et d’expérience pratique. Dans le cas d’une relation prédatrice il y a un avantage relatif, de façon que la partie perdante ne peut pas résoudre apparemment, parce que le vainqueur est plus puissant d’une façon ou d’une autre. La démocratie n’empêche pas des telles situations d’avantage relatif. La démocratie accepte une dictature inhérente de la majorité, même si c’est la plus petite possible, de 51%.

C’est pour empêcher d’ab-user du pouvoir que la sociocratie sépare les trois pouvoirs de base : * mener, faire et mesurer * et qu’il déclare le principe de consentement, ou * aucune objection soutenue *, (qui n’est pas la même chose que le consensus) comme son principe recteur.

Le principe de consentement n’élimine pas la démocratie, mais il rend obsolète la démocratie dans sa forme actuelle. C’est pourquoi les politiciens ne paraissent pas prendre très facilement la sociocratie. Beaucoup d’entre eux, si non la plupart, ont attrapé le virus du pouvoir qui provoque l’insensibilité aux besoins des autres personnes et est très difficile à guérir. Si seulement ils comprendraient quels sont leurs compétences et talents, ils ne risqueraient pas de perdre leur travail.

Quelques aspects pratiques

Un des aspects pratiques qui font bien marcher la sociocratie c’est le * lien double entre cercles *. Cela veut dire que chaque cercle ou groupe fonctionnel dans une organisation choisissent son propre représentatif(s) au prochain niveau supérieur. Le dirigeant de ce même cercle est choisi de l’intérieur du même niveau, pour guider les processus dans un * domaine de prise de décision * dans un niveau inférieur. Cela assure la communication d ‘en bas jusqu’en haut et à l’envers. Il tient aussi compte d’une délégation bilatérale de l’exécution des tâches.

Les mots * supérieur * et * inférieur * n’impliquent pas une plus haute ou baisse valeur à l’organisation de ceux qui travaillent dans tout département particulier. Supérieur et inférieur indiquent seulement la position relative dans l’organisation. Pour la même raison, les directeurs peuvent être vus au * plus bas * niveau, supportant le poids entier de la (responsabilité de l’) organisation, donnant lieu à un diagramme d’une organisation, que ressemble à une pyramide qui est debout sur sa pointe.

Un autre aspect pratique est la distinction entre les décisions politiques et les décisions qui concernent à la mise en oeuvre de la politique. Les dernières sont déléguées à ceux qui sont les mieux candidats disponibles pour une certaine tâche. Cela empêche la situation où * tout le monde peut avoir une voix dans tout * qui ralentirait le travail qu’il faut faire. Le principe de consentement est appliqué aux décisions politiques. Dans les affaires d’exécution on est libre de choisir la méthode de prise de décision qu’on préfère, pendant la période du mandat. (Les tâches et fonctions sont déléguées toujours une certaine date de * déchéance *).

On discute ouvertement les tâches et les fonctions de l’organisation qui sont déléguées aux personnes, les compétences et connaissances, exigées pour une certaine tâche, ainsi que les compétences et connaissance de chaque candidate(s). Les personnes peuvent se déplacer vers le haut et vers le bas dans l’organisation d’après leurs talents précis. Cela bénéficie chaque participant dans l’organisation.

Histoire

La sociocratie a été développée en premier lieu dans un environnement scolaire, de façon que même les enfants peuvent le comprendre (à travers de sa pratique, pas dans des termes abstraits, bien sûr). Il y a même une institution pour des retardés mentales qui produit beaucoup de valeur supplémentaire dans les vies de ses élèves à travers de la sociocratie, parce qu’il laisse autant de décisions que possible à ceux qui sont impliqués dans ces décisions.

Il y a deux universités en Hollande (Maastricht et Tilburg), qui apprennent la sociocratie, qui veut dire que les intellectuels peuvent aussi bien s’ organiser de cette façon.

Gérard Endenburg, qui avait construit sur le travail de ses professeurs d’ école (Kees Boeke et sa femme, – anglaise – Beatrice Cadbury), a expérimenté la sociocratie dans sa propre compagnie, Endenburg Elektrotechniek. Cela a résulté en une compagnie qui n’est pas contrôlée par une seule personne, mais qui est contrôlée. Une compagnie sociocratique est considérée comme un organisme. Il peut avoir de participants financiers ou actionnaires, dans une manière précise, afin d’empêcher des prises hostiles du capital. Une compagnie sociocratique n’a pas besoin d’un * conseil des travailleurs * (comme exigée par la loi hollandaise), parce que la fonction d’un conseil des travailleurs est tissée dans la même structure de l’organisation.

ººº Résumé: Un * tour d’approbation * a lieu où le président demande individuellement à chaque personne si ils donnent le consentement à une décision particulière ou pas. Après que les arguments sont donnés, les autres participants doivent traiter l’objection. Alors, avec la sociocratie, la démocratie change depuis * un homme, un vote * à * un homme, une voix *. Parce que des débats efficaces ne peuvent pas avoir lieu avec trop de personnes présentes, les cercles sociocratiques sont limités à un maximum de 20 – 25 personnes. 8 niveaux peuvent être ainsi organisés de la maison jusqu ‘à l’ensemble de la planète, chacun d’eux composé de représentants du niveau inférieur immédiate et des dirigeants du niveau supérieur immédiate. Ainsi, tout le monde à sa place et on peut se déplacer entre niveaux, plus facilement que dans les systèmes démocratiques actuels ººº

Système de rétribution

Le système de rétribution sociocratique s’assure que les paiements et les emprunts sont en rapport correctement avec les revenus de la compagnie, pendant qu’en même temps le ratio des revenus / paiements / emprunts est utilisé comme un instrument de mesure pour trouver où il y a eu des améliorations ou de la détérioration.

Les réunions

Les réunions sociocratiques ajoutent deux éléments au format habituel des rencontres. Ce sont une ronde du début et une ronde de fermeture. La ronde du début est destinée à créer l’occasion pour les participants pour la mise au jour les uns aux autres, tout le monde fait le point sur leurs activités récentes et exprime leurs attentes pour la rencontre. Après la partie administrative, avec quelques minutes sur la rencontre antérieure et sur l’ordre du jour, il y a lieu la partie des affaires où l’ordre du jour est traité. Dans la ronde d’évaluation ou de fermeture, tout le monde a l’occasion de dire si la rencontre a satisfait leurs attentes et ils font des remarques au sujet des améliorations possibles, la gestion du président, ou tout autre genre de retour.

Avant de prendre toute décision politique, un * tour de consentement * a lieu, où le président demande individuellement à chaque personne si ils donnent le consentement à une décision particulière ou pas. S’il y a des participants en désaccord, ils doivent donner leurs arguments. Il n’y a pas la place pour un veto en sociocratie. Après que les arguments soient donnés, les autres participants doivent adresser leurs objections. Cela peut résulter en une décision totalement différente ou une version légèrement modifiée. Alors, le boycottage des décisions dans la phase de la mise en oeuvre est empêché et la créativité est rehaussée. Mais le plus importante : la voix de tout le monde est entendue. Il peut s’avérer que le point de vue d’un participant soit dans son ensemble contre le point de vue de l’organisation. Dans ce cas, bien sûr, des objections ne peuvent pas toujours arranger la chose. Dans de tels cas, on peut demander à cette personne de laisser l’organisation (si lui ou elle n’avaient pas cependant arrivés à cette conclusion). Dans ce cas, le consentement de la personne impliquée n’est pas exigé, parce que sinon ce serait impossible d’exclure des personnes d’une organisation avec laquelle ils ne sont pas d’accord.

D’un vote à une voix

Alors, avec la sociocratie, la démocratie peut changer de: * Un homme, un vote * à * un homme, une voix *. Le vote démocratique est limité à marquer une fois de temps en temps un espace carré sur un papier de scrutin. La voix sociocratique permet prendre part aux discussions au sujet des questions qui affectent ou intéressent les gens directement. En démocratie, les idées de la base n’ont aucune façon formelle d’atteindre le sommet. Dans la pratique, il existent plusieurs façons de communiquer avec les politiciens: écrire des lettres ou des articles, organiser des groupes d’action ou comités pour tenir des démonstrations de protestation ou d’autres méthodes d’influencer l’opinion publique. Bien que les représentants politiques dans les gouvernement local, régional et national essaient habituellement d’être * accessibles * (particulièrement quand l’époque des élections s’approche), c’est en fait une tâche impossible pour eux de rester en contact avec tous les gens.

La structure de la délibération

La sociocratie propose une autre structure de délibération sur les questions publiques. En principe, chaque citoyen est un membre d’au moins un cercle, basé sur le lieu de résidence. Parce que les débats efficaces ne peuvent pas avoir lieu avec trop de personnes présentes, les cercles sociocratiques sont limités à un maximum de 20 – 25 personnes. (Cela n’est pas irrévocable, pourtant).

Alors si on regarde depuis la base, si nous organisons la société en cercles sociocratiques, nous pourrions avoir (au moins) un représentant de chaque maison qui participerait dans le * niveau de la rue * (niveau 1). le gouvernement local doit (idéalement) fournir les dirigeants de ces cercles. Les dirigeants du niveau de la rue, plus un (ou plus) des représentants choisis du niveau de rue vont au * niveau du quartier * (niveau 2). Du quartier, les dirigeants et les représentants vont au niveau de district (niveau 3). Du niveau de district nous arrivons au conseil municipal (niveau 4) et de là au niveau régional (niveau 5). Ensuite il y a le niveau national (6) après lequel nous pouvons imaginer un niveau continental (7) et finalement, le niveau mondial (8). Dans cette organisation, tout le monde peut avoir une place dans au moins un cercle. Il est à chacun(e) de prendre ou laisser l’occasion de participer.

Etant donné que les représentants au niveau supérieur le plus immédiate sont choisis à partir de l’intérieur du propre cercle, les personnes peuvent bouger vers le haut ou vers le bas, d’après leur capacité, leur compétences et connaissance. C’est ainsi qu’une fois la personne qui était le comptable d’Endenburg Elektrotechniek est devenue son directeur général quand Gérard Endenburg a démissionné.

À part de ce systeme de base, les personnes peuvent s’organiser dans d’ autres cercles-organisations, selon des intérêts ou occupations, tel que la science, les sports, les arts, les affaire, la religion, etc. Tous ces organisations, avec leurs propres buts et objectifs, ont des membres dans le cercle-organisation de base qui peut présenter le cas de leur organisation au niveau approprié de gouvernement. La subsidiarité n’est plus un problème dans la prise de décision sociocratique.

Obstacles pratiques

Construire un parlement mondial peut être facile en théorie, mais bien sûr en la pratique il y a des obstacles. Tels que: où est-ce que les personnes devraient se rencontrer? Ceux qui se sont engagés à avoir un parlement mondial, dans les premières étapes, doivent trouver leur propre place pour se réunir, jusqu’à ce que les plusieurs institutions gouvernementales reconnaissent la viabilité de ce cercle-organisation et prévoiraient les lieux des rencontres. Il y aura toujours des personnes qui rendent leurs maisons particulières disponibles, mais cela peut agir comme une barrière pour quelques-uns. Le terrain neutre est une option meilleure, si disponible. Une place neutre qui est devenue aisément disponible au long de la dernière décennie est l’internet. Cependant, les rencontres par internet sont plus difficiles a gérer que ceux * face à face *, parce que certains aspects de la communication sont perdus. Aussi, certains peuples seraient sous représentés si un parlement mondial travaillerait seulement à travers l’internet, à cause de leur pauvreté ou les restrictions dans les libertés fondamentaux.

Aucune question ?

La sociocratie à l’air compliqué au début et c’est pour ça que beaucoup la rejettent à première vue. Ils ne font pas l’effort d’arriver au coeur de la question. Une fois les morceaux du puzzle commencent à montrer une image, il devient plus facile de comprendre comment les différentes * règles * forment un système cohérent de principes reliés ensemble.

J’espère que j’ai dit assez pour vous faire intéresser à la sociocratie en tant qu’outil de prise de décision possible pour un parlement mondial. Je ferai de mon mieux pour répondre à vos questions, avec l’espoir qu’ils vont mener à un processus de délibération mondial qui marchera! S’il vous plaît excusez-moi si pendant les prochaines quatre semaines mes réponses peuvent être plutôt lentes, parce que je serai en voyage.

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Le livre des Secrets

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Dans cet ouvrage, quinze secrets sont rendus accessibles, la compréhension et la pratique allant de pair. Le grand dessein, c’est d’être enfin réel, de se réaliser. Ce livre s’adresse à l’homme moderne, qui n’est pas différent essentiellement de l’homme ancien : problématique nouvelles, vocabulaire nouveau, investigations nouvelles, mais même quête fondamentale. À consommer sans modération !

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Diffuser de l’information

Nous ne sommes jamais assez nombreux pour signaler les évènements, conférences, formations… qui ont lieu à La Réunion et dans l’océan Indien. N’hésitez pas pas nous envoyer vos infos, nous vous relayerons.

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Témoignages, avis & soutiens

Vous souhaitez signaler votre sympathie envers nos idées ou nos écrits, donner votre avis en général sur notre initiative, vous nous avez côtoyé et voulez témoigner… cette rubrique vous est ouverte !

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« À La Réunion, ce maire donne la parole aux citoyens »

Nouvelles clés, juin 2007

La revue Nouvelles clés est venue témoigner de l’incroyable projet de Démocratie Participative en cours dans la commune de Saint-Paul à La Réunion. Les premiers outils ont vus le jour depuis bientôt 4 années : Conseils de Quartiers, Conseil des Sages, Conseil de la Mobilité réduite, Conseil des jeunes, Observatoire de la Démocratie Locale, Budget Participatif… autant de dispositifs qui permettent d’espérer trouver de nouvelles voies de gouvernance… Qui a dit que l’outre mer était à la traine ?!

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Initiation à la Sociocratie

OCTOBRE 2007 À LA RÉUNION.

Dans le cadre de l’École Internationale des Chefs portée par Réunion des Hommes, une formation d’initation à la sociocratie, modules I et II aura lieu à La Réunion les 10, 11, 12 et 13 octobre par Gilles Charest (Canada).

Cette initiation marque le premier cycle (validable) du cursus de l’École International des Chefs qui se déroulera sur 18 mois, à La Réunion, pour ceux qui souhaitent effectuer la totalité de la formation.

Pour plus de renseignements sur cette formation, n’hésitez pas à nous contacter…reuniondeshommes@orange.fr

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Jeu du Tao à la GTOI

À la pointe du management…

Très interessée par les nouveaux systèmes de management et de communication, l’entreprise GTOI vient d’effectuer une partie multi tables du Jeu du Tao. 20 cadres de l’organisation ont pu vivre ensemble cette aventure qui les a passionnés. Ils sont en outre formés à la Communication Non Violente processus naturel et complémentaire pour aborder de nouveaux modes de communication en entreprise.

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